Centrale Lille se mobilise pour Octobre Rose !

Chaque année, le mois d’octobre est l’occasion de rappeler l’importance de la lutte contre le cancer du sein. À Centrale Lille, cette mobilisation prend une dimension particulière : étudiants, personnels et chercheurs s’unissent pour soutenir les patientes, sensibiliser à la prévention et promouvoir l’innovation scientifique au service de la santé.

Une conférence au cœur de l’innovation

Le moment fort de cette mobilisation a été la conférence « Cancer du sein : Comprendre, Prévenir, Innover – Défis sociétaux et scientifiques », animée par :

  • Nawale Hajjaji, oncologue médicale au Centre Oscar Lambret.
  • Michel Salzet, professeur à l’université de Lille, directeur de l’Unité Inserm 1192 – Laboratoire PRISM.
  • Philippe Pernod, professeur à Centrale Lille Institut, directeur de la recherche & de l’innovation Centrale Lille Institut, unité CNRS IEMN 8520.
  • Abdelkrim Talbi, professeur à Centrale Lille Institut, unité CNRS IEMN 8520.

Cette rencontre a permis de mieux comprendre les enjeux cruciaux du dépistage, de la recherche et de l’accompagnement des patientes. À la suite de cette conférence, les chercheurs de Centrale Lille ont présenté leurs projets innovants dans le domaine de la cancérologie, illustrant l’engagement de l’établissement dans la recherche de pointe.

L’innovation de Centrale Lille au service de la santé

L’expertise de Centrale Lille en ingénierie, en biocapteurs et en analyse non invasive, portée par ses équipes de recherche et impliquant l’établissement dans de nombreuses collaborations, contribue à rendre la détection du cancer du sein plus précoce, plus précise et moins contraignante pour les patientes.

SWEATPATCH : Le suivi par un patch intelligent

Le projet européen SWEATPATCH vise à développer un patch portable capable de suivre en temps réel les biomarqueurs (molécules spécifiques) présents dans la sueur des patientes atteintes du cancer du sein.

  • Le principe : La sueur est un fluide biologique riche en informations. Le patch, collé sur la peau, est équipé de microsystèmes qui mesurent la concentration de biomarqueurs corrélés à l’évolution de la maladie.
  • L’impact : Ce dispositif innovant et non invasif permettrait un suivi personnalisé et continu des patientes, offrant aux médecins des données en temps réel sur l’efficacité des traitements et l’état de la maladie, potentiellement depuis le domicile de la patiente.

CanDoIt : Les biocapteurs multimodaux pour un meilleur diagnostic

CanDoIt est un réseau doctoral soutenu par les actions Marie Skłodowska-Curie qui explore le développement de biocapteurs multimodaux pour améliorer le diagnostic du cancer du sein et suivre la réponse aux traitements.

  • Le principe : Les chercheurs travaillent sur des biocapteurs capables de collecter et d’analyser simultanément plusieurs types de signaux (électrochimiques, optiques, etc.) provenant d’échantillons biologiques. Cette approche « multimodale » augmente la fiabilité et la sensibilité du diagnostic.
  • L’impact : L’objectif est de créer des outils de diagnostic plus performants et rapides, permettant une prise en charge plus précoce et une évaluation plus précise de l’efficacité des thérapies, conduisant à des ajustements de traitement plus rapides.

En savoir plus sur CanDoIt

SNOOP-I : Le « nez électronique » pour une détection ultra-sensible

Le projet SNOOP-I s’appuie sur le concept de « nez électronique », utilisant la spectrométrie de masse et la spectroscopie laser pour détecter les composés organiques volatils (COV) liés au cancer du sein.

  • Le principe : Chaque maladie émet une « signature olfactive » unique via l’haleine ou la sueur, due aux COV produits par les cellules malades. SNOOP-I vise à « sentir » ces COV avec une précision extrême, agissant comme un laboratoire d’analyse miniaturisé.
  • L’impact : Il s’agit d’une approche innovante, non invasive et ultra-sensible pour le diagnostic et le suivi clinique. Si elle est validée, cette technologie pourrait révolutionner le dépistage en proposant une méthode simple (potentiellement une analyse de l’haleine) et très précoce.

Ces initiatives, menées en lien étroit avec le Centre Oscar Lambret et le Laboratoire PRISM, incarnent l’ambition de Centrale Lille : mettre l’ingénierie et la recherche au service de la santé et du bien commun.

Les formations de Centrale Lille au Service de la Santé

L’engagement de l’établissement se reflète dans sa mission de formation.

  • La filière généraliste incluant le thème « Ingénierie et Santé », permet aux futurs ingénieurs de se spécialiser dans les technologies médicales, leur fournissant une base solide pour l’innovation dans ce secteur.
  • Le Master en Sciences, Technologies, Santé (STS) avec la mention Génie Biomédical (Biomedical Engineering), est conçu pour former des experts capables de comprendre les défis cliniques et de concevoir, développer et mettre en œuvre des solutions technologiques avancées pour le diagnostic, le traitement et la réhabilitation. Il couvre des domaines clés tels que l’imagerie médicale, la biomécanique, les dispositifs médicaux implantables et la télémédecine.

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2025-10-24T14:28:19+02:00
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