Axe : Ecoulements turbulents, Métrologie optique et Traitements avancés

Cet axe a pour but de contribuer à la réduction de consommation des véhicules et à l’amélioration des systèmes de production d’énergie qui sont des priorités de la SRI-SI (Spécialisation Intelligente de la Stratégie Recherche Innovation) de la Région.

En ce sens, il s’intègre au sein du Hub “Science for a Changing Planet” de l’I-SITE ULNE  (Université Lille Nord-Europe) et au sein des enjeux scientifiques, technologiques et sociétaux « Energie propre, sûre et efficace » et « Transports intelligents verts et intégrés ».

Plus précisément, les activités de recherche de Centrale Lille concernent l’étude, la modélisation et le contrôle des écoulements turbulents par des approches expérimentale et numérique. L’objectif général est la compréhension des phénomènes physiques pour des écoulements turbulents.

Ces activités se positionnent également sur le développement d’outils et de méthodes expérimentales, ainsi que leur caractérisation, pour l’étude des écoulements turbulents et le développement de méthodologies pour le contrôle et l’enrichissement de données. L’utilisation de techniques d’analyse de données est aujourd’hui un thème majeur de recherche pour la reconstruction de champs de vitesses 2D ou 3D à partir de données numériques ou expérimentales éparses ou insuffisamment résolues en espace ou en temps.

Les efforts se concentrent actuellement sur la turbulence de paroi soumise à un gradient de pression adverse. Un des objectifs à 5 ans dans cette thématique est de s’intéresser aux écoulements de couche limite fortement perturbés par une rugosité forte ou une couche limite en interaction avec un profil (drone ou éolienne). Centrale Lille souhaite ainsi étendre son domaine d’expertise à de nouvelles problématiques telles que celles associées à l‘aérodynamique des écoulements turbulents en géométries complexes ou aux écoulements atmosphériques.

Pour mener à bien ces thèmes, Centrale s’appuie sur le LMFL Kampé de Fériet qui se distingue, dans le paysage national, par sa capacité à traiter des questions fondamentales relatives aux écoulements turbulents, permettant de lever des verrous scientifiques pour des problématiques industrielles notamment dans les domaines aéronautique et spatial.